Le déclin du fondationnalisme

Ernan Mc Mullin

pp. 235-255

La critique se fait de plus en plus vive à l'égard du fondationnalisme, qui tient que toute assertion vraiment scientifique doit reposer sur un fondement inébranlable. L'A. passe en revue les trois formes classiques de fondationnalisme, intuitionniste (Aristote), empiriste (Locke et Hume) et subjectiviste (Kant) avant d'en venir aux critiques qui commencent au XIXe siècle et qui occupent actuellement une place très importante dans la philosophie des sciences aux États-Unis. Elles s'accordent pour dire qu'il n'y a pas de fondement inébranlable, et donc pas de fondement au sens propre. Après avoir montré comment le positivisme logique était fondationnaliste et comment Wittgenstein et Quine ont contribué à ces critiques, l'A. étudie plus particulièrement celles de N. R. Hanson, M. Polanyi, Kuhn, S. Toulmin et Feyerabend pour en tirer quelques conclusions sur l'état présent de la philosophie des sciences.

Publication details

Full citation:

Mc Mullin, E. (1976). Le déclin du fondationnalisme. Revue philosophique de Louvain 74 (22), pp. 235-255.

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