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Dans plusieurs travaux collectifs sur des thèmes théologiques (Bilan de la Théologie du XXe siècle, colloques sur la Théologie de l'Histoire et sur les relations entre l'Exégèse et l'Herméneutique), l'instance philosophique est si importante que l'on croit assister à une sorte de redistribution des tâches entre philosophes et théologiens. Parce que les relations entre l'histoire et le langage sont au cœur des problèmes soulevés par l'exégèse, parce que la théologie se recentre sur le souci pastoral d'interpeller le sujet croyant, le discours théologique éprouve le besoin d'élucider ses propres présupposés en les soumettant à une mise à l'épreuve rationnelle. Le philosophe se voit alors sollicité de penser une « histoire privilégiée » sans pouvoir cependant thématiser le « divin » autrement que par la voie du langage. Cette situation appelle peut-être une typologie nouvelle des discours où soient mises en relation l'ouverture de l'homme à l'être et la signification concrète du divin.

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