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(2006) Le Portique 18.

Les "fins" politiques contemporaines de Heidegger 

Simon F. O'Liai

La tâche principale et « principielle » de la philosophie contemporaine porte l’empreinte de l’inévitable « mondialisation » du domaine de sa réalisation et, à ce titre, elle assume une pertinence proprement mondiale. À l’époque de l’irréversible déclin de la doctrine platonicienne de « l’Être », c’est-à-dire, du « fondement » ultime de toute métaphysique et de la vision hiérarchique et autoritaire de la politique qu’elle a toujours sanctionnée, la fonction la plus « sensible » de la pensée philosophique consiste en la légitimation permanente de la « démocratie ». Celle-ci définit un cadre de l’organisation de la vie politique contemporaine qui n’a pas d’« essence » immuable au sens platonicien du terme et qui ne doit jamais s’y laisser incarcérer par un quelconque pouvoir. Quelques soient ses prétentions « idéo-logiques ». Dans le contexte de l’émergence d’une nouvelle culture philosophique « mondiale » dépassant les antagonismes et clivages entre des philosophes comme Martin Heidegger et Karl Popper, il est hautement désirable de mettre en relief la signification conceptuelle de cette nouvelle et incontournable fonction de la philosophie. Ceci pourrait se faire à travers une analyse comparative des notions de « l’Événement » (« Ereignis « ) dans les écrits Heidegger et de la « Société Ouverte » (« Open Society ») dans l’œuvre de Popper.

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Full citation:

O'Liai, S. F. (2006). Les "fins" politiques contemporaines de Heidegger . Le Portique 18, pp. n/a.

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