164903

(2014) Noesis 22-23.

Le kitsch ou l'authenticité de l'inauthentique

Jean Robelin

pp. 203-217

Si les sociétés occidentales vivent sous la pathos d’une authenticité définie par l’originalité et la singularité d’une subjectivité, elles n’en sont pas moins des sociétés où cette subjectivité est codifiée, où sa liberté est encapsulée dans une méta contrainte. Dans le champ de l’art, le kitsch apparaît comme un lieu essentiel de cette combinaison. Les tenants du Kitsch en ont fait la vérité de l’art, à partir du moment où il était supposé devenir la vérité de l’époque. Ils n’ont défini qu’un conformisme social, à travers même la façon dont le Kitsch se donne comme la vérité et l’authenticité de l’art.

Publication details

Full citation:

Robelin, J. (2014). Le kitsch ou l'authenticité de l'inauthentique. Noesis 22-23, pp. 203-217.

This document is available at an external location. Please follow the link below. Hold the CTRL button to open the link in a new window.