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(2016) Appareil 17.

La peinture moderniste

Clement Greenberg

“Modernist painting” est paru en 1960 dans Voice of America, soit vingt ans après “Towards a newer Laocoon”. Greenberg y revient sur son interprétation historique de la peinture moderniste et son analyse de la « pureté ». Il définit le Modernisme comme la tendance à l’auto-critique, tendance que l’on peut trouver à l’œuvre dans tout domaine d’activités et qui est issue, grosso modo, de Kant. En art, une telle auto-critique passe par une interrogation sur la nature du médium de chaque art. Ainsi peut s’élaborer une auto-définition de chaque art, ramené à sa pureté, c’est-à-dire à ce qu’il ne partage avec aucun autre art. En peinture, cet élément, ce propre, consiste en la planéité de la surface de la toile ; la peinture moderniste, formelle y trouvera donc son axe exclusif d’exploration.

Publication details

DOI: 10.4000/appareil.2302

Full citation:

Greenberg, C. (2016). La peinture moderniste. Appareil 17, pp. n/a.

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