166522

(2016) Methodos 16.

Noos and Mortal Enquiry in the Poetry of Xenophanes and Parmenides

Nicolò Benzi

Cet article examine le rôle joué par la notion d'intelligence (noos) dans la poésie de Xénophane et de Parménide. L'auteur soutient que ces deux philosophes, en modifiant les attributs traditionnels du noos humain et divin, répondent aux problèmes posés par le pessimisme gnoséologique de la tradition poétique archaïque, dans laquelle les mortels sont inéluctablement condamnés à l'ignorance. Comme le montre le cas d'Hésiode, même l'inspiration divine ne garantit pas d'acquérir la connaissance, parce que la divinité peut communiquer, à son gré, le vrai ou le faux et que le poète est dépourvu de moyens pour établir la validité de la révélation. Chez Xénophane en revanche, la régularité de l'ordre naturel fondé sur l'immuable noos du dieu offre aux hommes la possibilité effective d'améliorer leur compréhension du monde, tandis que dans le poème de Parménide, la déduction des attributs de l'Être donne aux mortels l'accès à cette vérité qui était auparavant une prérogative exclusive des dieux.

Publication details

DOI: 10.4000/methodos.4326

Full citation:

Benzi, N. (2016). Noos and Mortal Enquiry in the Poetry of Xenophanes and Parmenides. Methodos 16, pp. n/a.

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