Parménide

enfin une clef ?

Maurice Sachot

pp. 85-109

C’est un truisme que de dire que l’interprétation générale du Poème de Parménide soulève toujours de grandes difficultés. L’énoncé du Fragment III, selon lequel penser et être seraient la même chose, en est sans doute l’échantillon le plus représentatif. Mais c’est toute l’économie du Poème qui est en cause, donnant lieu à des interprétations si divergentes et, parfois, si alambiquées, que le lecteur ne sait plus à quoi s’en tenir. La situation n’est peut-être pas irrémédiable, à la condition de commencer par lire le texte dans sa littéralité, qu’une absence de signes diacritiques ne rend sans doute pas évidente, mais que les filtres de nos préconceptions rendent encore plus opaque. Cette lecture délivre une clef qui, si elle n’ouvre pas toutes les portes du Poème, permet d’entrer dans l’une de ses parties essentielles et de révéler le sens général de l’œuvre.

Publication details

DOI: 10.4000/cps.1275

Full citation:

Sachot, M. (2014). Parménide: enfin une clef ?. Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 36, pp. 85-109.

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