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Vandeloise dans ses recherches a remis en question la spatialité comme valeur intrisèque des prepositions spatiales. Il a souligné l’importance – voire la prédominance – des considérations fonctionnelles. Dans le cas de la préposition in par exemple, la fonction de contenant est au moins aussi importante que celle d’inclusion spatiale ; de la même manière, la fonction de support est centrale au sens de la préposition on. Cette idée pourtant ne tient pas compte des problèmes tels que le poids relatif des facteurs spatiaux et fonctionnels, et la manière dont ils sont liés. Plus précisément, si l’on accepte que les fonctions en question sont fondamentales, pourquoi la notion de support ou de contenant/contenu est grammaticalement décrite comme objet de la préposition (alors que les verbes tels contain et support la choisissent comme sujet) ? Ces questions sont traitées dans le cadre d’analyse de la grammaire considérée comme le produit et l’instrument d’une cognition incarnée qui est le reflet de la manière dont nous appréhendons le monde et nous interagissons avec lui.

DOI: 10.4000/corela.999

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