L'inspiration aristotélicienne de la métaphysique de Bergson

Romuald Waszkinel , Eugeniusz Hejno

pp. 211-242

La «durée réelle», le point central de la métaphysique positive de Bergson, constitue la réponse à la question: qu'est-ce que le temps?: «(...) la durée réelle est ce que l'on a toujours appelé le temps, mais le temps perçu comme indivisible» (PM, p. 166 [1384]). Le présent article se propose de démontrer que l'interprétation correcte de cette réponse est impossible sans tenir compte de l'ouvrage de Bergson intitulé Quid Aristoteles de loco senserit. Les conceptions aristotéliciennes du mouvement et de la substance, de même que leur incidence sur la philosophie, ne sont que quelques-unes des composantes très importantes de la réflexion bergsonienne qui ont converti le partisan («admirateur convaincu») de la doctrine de Spencer en fondateur de la métaphysique positive.

Publication details

Full citation:

Waszkinel, R. , Hejno, E. (1991). L'inspiration aristotélicienne de la métaphysique de Bergson. Revue philosophique de Louvain 89 (82), pp. 211-242.

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