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(2012) Life, subjectivity and art, Dordrecht, Springer.
Me voici donc seul sur la route. Arpentant à vélo « couché » une région du sud que je finis par mieux connaître que celle où je vis. A vélo, l'équilibre n'existe qu'en mouvement. C'est le miracle de la roue. Une fois immobilisée, elle tombe. En grande partie, le plaisir du cycliste repose sur cette évidence physique. En roulant, il sent son corps posé sur un équilibre conquis sur l'immobilité. Tentez donc de démarrer sur une côte de 16%, et vous aurez compris.
Publication details
DOI: 10.1007/978-94-007-2211-8_21
Full citation:
Breeur, R. (2012)., Phénoménologies du randonneur solitaire, in R. Breeur & U. Melle (eds.), Life, subjectivity and art, Dordrecht, Springer, pp. 513-536.
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