Merleau-Ponty, l'épistémologie médiationnelle et le mythe du donné

Emmanuel Chaput

pp. 1-36

Dans leur critique de l’épistémologie « médiationnelle », Dreyfus et Taylor se revendiquent explicitement de l’héritage merleau-pontien. Leur critique s’articule sur deux fronts, à savoir la critique du représentationalisme et celle du fondationalisme, qui sont les deux éléments constitutifs par excellence de l’épistémologie médiationnelle. Affirmer la valeur d’une position comme celle défendue par Dreyfus, Taylor et Merleau-Ponty ne peut cependant se faire qu’à la condition de bien vouloir la mettre à l’épreuve et en interroger les présupposés. Dans cet article, nous nous demanderons, en retournant aux textes de Merleau-Ponty, si la critique de l’épistémologie médiationnelle ne retombe pas elle-même dans une forme insoupçonnée de fondationalisme. Pour ce faire, nous mettrons Merleau-Ponty à l’épreuve de Sellars et sa critique du donné (Given).

Publication details

Full citation:

Chaput, E. (2016). Merleau-Ponty, l'épistémologie médiationnelle et le mythe du donné. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 12 (7), pp. 1-36.

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