Critique de la science Origine de la modernité en littérature et partition des cultures dans les années 1900

Walter Müller-Seidel

pp. 85-116

L’article explore la notion de modernité qui désignait à l’origine une nouvelle littérature, le naturalisme, pour progressivement s’appliquer à une double réalité, la modernisation de la société d’une part, les réponses correspondantes des arts et de la littérature d’autre part. Après le naturalisme, une littérature critique vis-à-vis de la science, d’esprit nietzschéen, est venue occuper le centre de la modernité littéraire. Il existe ensuite un moment où la modernité est identifiée à une pathographie, à une légitimation de la dégénérescence, à une critique des ambitions excessives de la science. La modernité littéraire s’en prend enfin aux formes contraignantes de la bureaucratie. Malgré les tentatives de faire coïncider les tentatives de modernisation sociale ou scientifique avec la modernité littéraire, la rupture reste pourtant la norme.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.643

Full citation:

Müller-Seidel, W. (1997). Critique de la science Origine de la modernité en littérature et partition des cultures dans les années 1900. Revue germanique internationale - ancienne série 8, pp. 85-116.

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